L’essor, les fondations, le Concile Vatican II
La communauté comptera plus de 120 moines avant les départs en fondation.
Il y avait déjà eu en 1932 la reprise du prieuré de Madiran, qui donnera en 1952, Tournay, près de Lourdes.
En 1952, 21 moines d'En Calcat sont envoyés à Toumliline (Atlas marocain) : ce monastère doit quitter le Maroc en 1968 et est à l'origine de deux autres fondations : Bouaké (Côte d'Ivoire) et Koubri (Burkina-Faso).
En 1961, sous l'abbatiat du Père Germain Barbier (1953-1964) la communauté fonde au Togo, le monastère de Dzogbegan.
La communauté, conduite par le Père Abbé Dominique Hermant (1965-1978) vit activement le grand renouveau insufflé par le Concile de Vatican II : que ce soit la redécouverte de l'importance de la lectio divina (étude de la Parole de Dieu), ou l'adaptation à l'économie moderne. Dans la liturgie, le français remplace le latin ; aujourd'hui le grégorien est encore chanté à la messe et à certains offices, mais de nombreuses mélodies nouvelles ont été créées pour répondre aux besoins du passage au français. Le "Livre d'Heures d'En Calcat" édite ces chants et les diffuse.
L'accueil dans notre liturgie et par le biais de nos hôtelleries et de la Librairie Siloë-Saint Benoît a continué à se développer sous la conduite du Père Thomas Romieu, qui assuma la charge de Prieur-Administateur (1978-1979), puis du Père Abbé Thierry Portevin (1979-1996). C'est sous son abbatiat que la communauté a fêté son centenaire de fondation en union avec nos sœurs de l'abbaye Sainte Scholastique de Dourgne.